Suite de la série sur les signets sociaux. Après les bookmarks en ligne, voyons un peu ces nouveaux sites d’actualité d’un genre particulier qu’on appelle les « Digg-like », du nom d’un des sites américains les plus fréquentés : Digg.
Le principe est simple : les utilisateurs abonnés (c’est gratuit) proposent des articles trouvés sur le net sur le site en question. Les autres visiteurs votent pour les articles proposés, les articles les mieux notés ont droit à la première page du site.
Aux USA les Digg-Like font un malheur, et la fortune de leurs heureux concepteurs. De ce côté-ci de l’Atlantique le phénomène est plus récent, les nouveaux digg-like français fleurissent depuis quelques mois. Les sites les plus fréquentés sont généralistes, mais on commence aux USA à voir apparaître des sites d’actualité thématiques : finance, publicité, cinéma, et même récement un Digg-like consacré au porno…
Le ton éditorial d’un Digg-like tient évidement beaucoup à ses contributeurs. Certains restent très « grand publics », se contentant de relayer une info finalement pas si exceptionnelle, d’autres offrent une information plus dense sur des sujets moins faciles à trouver dans la presse traditionnelle. On n’échappe pas pourtant à l’effet de mode, avec parfois beaucoup de bruit pour pas grand chose. Car certains contributeurs voient là un bon moyen de se faire connaître, d’où quelquefois des titres un peu racoleurs.
Les webmasters quand à eux trouvent là un excellent moyen de faire connaître leur site, l’auto promotion venant polluer alors l’info.
La plupart de ces sites offrent des fils rss par catégorie, ce qui permet de rapatrier de l’info déjà triée dans son lecteur de fils rss préféré.
Les Digg-like constituent une alternative intéressante aux grands organes de presse, mais le partage se faisant sur la base de la soumission d’articles non censurée, il faut être vigilant sur les sources citées. On a surtout assez fréquemment la désagréable impression que certains soumettent des articles pour parler du truc dont tout le monde parle déjà. Le téléphone arabe transposé à la sauce web n’est pas toujours très agréable à suivre.
Les deux Digg-like anglo-saxons les plus connus :
Les Digg-like français :
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