Une série de billets à venir sur ces drôles de petits sigles qui prolifèrent sur les blogs, les sites d’infos. On les appelle pompeusement les signets sociaux. Ils servent – Web 2.0 oblige – à faire savoir et se faire connaître. Tantôt collecteurs d’adresses, tantôt agregateurs d’articles, ils ont la particularité d’être partageables, de générer des communautes en veux-tu en voilà.

Dig-like [1] : les agregateurs de favoris

Del.icio.us. et BlogMarks.net. Le premier est américain, le deuxième français (ce que son nom n’indique pas)
Derrière ces appelations angico-ésotérisantes se cache une idée simple : centraliser ses favoris, et, grâce à cette centralisation sur le site Del.icio.us., ou Blokmarks, savoir qui partage les mêmes favoris, donc les mêmes centres d’intérêt, donc de bonnes adresses où promener son mulot.
Il suffit de s’inscrire (c’est gratuit et rapide) et d’ajouter à sa barre de liens le petit lien magique qui va mettre à un clic de souris les bookmarks à partager. (Il existe une extension Del.icio.us. pour Firefox qui ajoute à la barre d’outils une icône dédiée ainsi qu’un lien dans le menu contextuel.)
Une fois logué un cookie permet de bookmarker une adresse à mesure qu’on surfe, d’un simple clic. Une popup s’ouvre avec le formulaire d’ajout pré-rempli avec l’adresse et le descriptif de la page en cours de visite. On n’a plus qu’à ajouter ce qui représente la substantifique moëlle du signet social : les tags.
Traduction pour les non-initiés : les tags sont tout bêtement des mots-clefs, qu’on va associer à une adresse pour préciser son sujet, son sens quoi ! On peut ensuite naviguer de tag en tag pour trouver des sites sur un thème donné. Allez voir la colonne droite du site Blokmarks.net, on appelle ça un « tags cloud » – littéralement : un nuage de tags. (On notera au passage l’énaurme différence de look des deux sites, Del.icio.us. poussant le dépouillement à la limite du bâclé)
L’intérêt est double : les moteurs de recherche ne référencent qu’une faible partie des sites existants, les sites de favoris premettent de découvrir des sites moins bien référencés. Pour les webmaster ils sont une source potentielle de trafic vers leur site : plus celui-ci est cité sur les sites comme Del.icio.us. ou Blogmarks, plus ils ont de chance d’augmenter le nombre de visites sur leur site.

del.icio.us
www.blogmarks.net
Prochain banc-test virtuel : les digg-like, ou le Landerneau de l’actu virtuelle.